/image%2F0994617%2F20210926%2Fob_fa2566_shield-of-honor-lobby-card.jpg)
On célèbre à Los Angeles la création d'une branche aérienne de la LAPD... A cette occasion, les deux McDonnell sont honorés: l'un, le père Ralph Lewis), pour ses nombreuses années de service en Californie; l'autre, le fils (Neil Hamilton), qui va être le premier pilote de l'air à travailler pour la police. Ce dernier fait aussi la connaissance de la belle Gwen O'Day (Dorothy Gulliver), fille d'un joaillier.
Alors que la police s'intéresse de très près à la disparition de diamants de chez O'Day, qui leur fait soupçonner qu'il y ait un informateur des trafiquants chez le joaillier, le vieux O'Donnell apprend, le jour de son 65e anniversaire, qu'il lui faut prendre sa retraite. Mais il va être personnellement engagé pour effectuer des travaux de gardiennage et de surveillance nocturne dans l'immeuble où est situé le siège de la bijouterie. Pendant ce temps, les bandits, sous la direction du bras droit de O'Day, s'apprêtent à commettre une escroquerie de grande envergure...
Si on s'en tient au synopsis sous sa forme la plus simple, on pourrait dire "un jeune policier et son vétéran de père réussissent à contrecarrer les plans maléfiques d'une bande d'escrocs", et on voit bien qu'on est en plein mélodrame... Mais Johnson, d'une part, a à coeur de s'intéresser au sort des gens qui travaillent. C'est un thème de prédilection chez lui, qui était déjà au coeur de ses films indépendants, avant son arrivée à la Universal... Nous avons donc une bonne part des 63 minutes du film qui est consacrée à la douleur et au sentiment d'abandon du père qui doit dire adieu à sa carrière en quelques minutes...
Et mélodrame oblige, on a aussi, grâce à l'enquête et ses ramifications, toute la panoplie du film policier, et on a même des cliffhangers internes et des fausses pistes pour faire se dresser les spectateurs sur leurs sièges, le tout relevé par une mise en scène impeccable, du suspense, une interprétation tout à fait solide, et un montage d'une grande précision! Les effets spéciaux nécessaires à l'utilisation de l'aviation dans l'intrigue sont très réussis, et on a ici l'un des premiers plans de l'histoire du cinéma (très probablement un effet spécial d'ailleurs) qui nous montre l'étrange parterre étoilé de Los Angeles by night, vu d'en haut... C'est sans aucun doute un petit film, mais en tant que tel, c'est aussi une grande réussite...
Et pour couronner le tout, ce film est aussi l'un des premiers de la filmographie de Thelma Todd, qui ne déçoit pas en fille de mauvaise vie qui a réussi à se faire engager come secrétaire chez le joaillier O'Day...
/image%2F0994617%2F20210926%2Fob_86d427_20210816-235945.jpg)
/image%2F0994617%2F20210926%2Fob_40b06c_20210817-000138.jpg)
/image%2F0994617%2F20210926%2Fob_8b6cae_image-w1280-1.jpg)
/image%2F0994617%2F20210926%2Fob_f74a18_0234506-jpg-c-310-420-x-f-jpg-q-x-xxyx.jpg)