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Un film fait par un metteur en scène qui n’avait pas envie de le faire, avec une star qui n’était pas prévue au départ… Ca partait mal, donc. Duvivier n’était pas tellement d’humeur à adapter le roman de Pierre Louys, et y a trouvé des occasions de le Duviviériser… Mais ça joue constamment au détriment du film, qui s’alourdit, et sachant que dès le départ il y a une fille sensée être l’incarnation même de la sensualité féminine, incarnée à la truelle par Brigitte Bardot (Duvivier l’at-il même dirigée ? je n’en suis pas sûr !) vous comprendrez que quand je dis « alourdit », je pèse mes mots.
Les ajouts concernent essentiellement les seconds rôles, dont en particulier deux hommes liés à l’histoire compliquée de notre beau pays, un ancien collaborateur parti s’installer en Espagne (il est écrivain, et on pense à cette ordure de Céline, bien sûr), et d’autre part le fils (Michel Roux, tout droit sorti de La fête à Henriette) d’un autre collabo «venu s’installer en Espagne pour ses idées». C'est en lien avec de nombreux personnages de son oeuvre, mais... Ca ne sert pas le film, et on finit souvent par se dire que cette intrigue lourdingue avec un richissime quadragénaire amoureux d’une petite gourgandine qui se refuse à lui en lui promettant la lune, ne nous intéresse guère…
Et Brigitte Bardot, je le dis et le redis, est atroce.