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Une femme, au téléphone, appelle la police pour signaler des actes de violence en pleine rue: c'est Nan Taylor (Barbara Stanwyck) et sa mission est simple: éloigner la police du lieu d'un hold-up auquel elle va participer. Ce qui ne lui portera pas chance, car elle va se faire pincer, et écoper de cinq années de pénitencier à San Quentin, en Californie...
Trois intrigues, donc, dans ce petit film (69 minutes) pre-code marqué par une certaine qualité: d'une part, la vie carcérale et ses luttes de pouvoir, compromissions et quelques aspects vaguement salaces: on est en 1932 et la Warner menait tambour battant la bataille de la friponnerie... Ensuite, la suite de la carrière de Nan avec ses collègues gangsters, qui s'organise depuis la prison, à travers un certain nombre de moyens, et notamment sa participation à distance à une évasion spectaculaire... Enfin, Nan a été repérée par un réformateur, David Slade (Preston Foster), qui de par son succès (il présente un show radiophonique) fait la pluie et le beau temps sur le petit monde de la justice en Californie. Il l'aime, mais elle lui reproche d'être un peu trop du côté de la loi, c'est à dire du mauvis côté.
C'est cet aspect du film qui fera l'objet de la fin et d'un (petit) suspense: parce qu'elle croit que c'est à cause de Dave que deux de ses amis sont morts, et qu'elle a accompli toute la durée de sa peine, Nan entend se venger et se rend auprès de Dave dans le but de le tuer...
Le film est soigné, sans plus, efficace et bien représentatif du style Warner. Mais l'ingrédient principal, faut-il le rappeler, c'est Barbara Stanwyck, qui domine le film, et d'ailleurs c'est bien simple: on ne voit qu'elle...