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Comme sa mission était de fournir les montreurs de cinématographe en sujets courts, il était assez fréquent qu'Alice Guy fasse intervenir des artistes de music-hall, des cabarets ou de l'opéra pour exécuter des extraits de leurs performances et numéro. Avant l'ajout d'une trace sonore (qui n'allait pas tarder), ces quelques films représentent un reflet du passé de l'art populaire tel qu'il se manifestait à l'époque, et dont le cinéma n'était qu'un jeune représentant, qui n'avait aucune légitimité face aux vénérables théâtre, opéra, et salles de concert...
Ce petit film est la captation d'une danse exécutée par deus danseuses de l'Olympia, identifiées par les historiens comme étant mesdemoiselles Lally et Juliett (sans e)... Le film a été colorié au pochoir et ces couleurs ont subsisté dans une copie.