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Egalement nommé Chapellerie et charcuterie automatiques, ce film profondément idiot semble illustrer une fois de plus illustrer la nécessité pour le cinéma de créer son propre univers, en singeant cette fois les films qui illustraient les métiers, pour lesquels des techniciens ou des ouvriers faisaient semblant de faire leur travail devant une caméra qui captait le vague processus ainsi démontré.
Il a quand même, pour ce film, fallu construire un appareil qui corresponde à l'appellation (il fait donc des chapeaux d'un côté et de la saucisse de l'autre), et engager deux bonshommes pour l'actionner devant la caméra: ce qui est le plus amusant, c'est que les deux messieurs en question ne sont pas des acteurs, et sont aussi maladroits devant la caméra que l'auraient été d'authentiques chapeliers-charcutiers si ce métier avait existé.