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La famille Atreides est désignée par l'empereur pour gérer désormais la planète désertique Arrakis (également connue sous le nom sans ambiguité de "Dune"), là où se trouve la précieuse Epice... Mais c'est un piège et non un cadeau, car le baron Harkonnen, ennemi mortel de la famille Atreides, ca utiliser l'opportunité pour les attaquer. Leto Atreides (Oscar Isaac) est fait prisonnier, mais sa concubine Jessica (Rebecca Ferguson) et leur fils Paul (Timothée Chalamet) parviennent à s'enfuir. Leur but: rejoindre le peuple des Fremen, dans le désert, pour s'allier à eux...
C'est sans espoir: quel que soit le metteur en scène, quel que soit le style (opéra grandiloquent pour Lynch, pieds sur terre et physiquement logique pour Villeneuve), je suis aussi réfractaire à l'univers de Dune que je l'ai toujours été, et incapable de prendre autrement que par la rigolade ces fronçages de sourcils si sérieux que, je n'en doute absolument pas, l'équipe a certainement pris au premier degré. Je l'espère pour eux, en tout cas.
Cela dit, on finit, après quarante-cinq minutes d'exposition, par prendre du plaisir, un plaisir essentiellement esthétique, devant ce film lent et majestueux, où Denis Villeneuve ne peut s'empêcher de toujours sembler prendre le point de vue de l'observateur étranger, un observateur souvent fasciné comme pouvait l'être par exemple la linguiste de The arrival...
Bon, tout ça reste évidemment austère pour les non-initiés de toute façon, d'autant qu'il s'agit assez clairement de l'exposition d'une série de films...