/image%2F0994617%2F20220207%2Fob_afa4c5_0.jpg)
Une femme se marie avec un veuf qui est le père d'un petit garçon. Celui-ci va souffrir à cause d'une belle-mère qui ne peut le supporter, et lui mène une vie dure, allant jusqu'à le brutaliser dès que son père a le dos tourné...
"Marâtre", à l'origine, c'est tout simplement une belle-mère, au sens de la deuxième épouse d'un père ayant déjà des enfants. Le terme étant particulièrement disgracieux, et le mélodrame étant passé par là, le sens a glissé vers une nouvelle acceptation: de belle-mère, sous un sens objectif, le mot désigne désormais une mauvaise mère, ou belle-mère si on veut en rester à un sens orthodoxe du mot!
Et dans ce mélo dur, Alice Guy démontre par A + B le sens acquis du terme, en nous infligeant la rude destinée d'un pauvre petit garçon qui a bien des malheurs. On peut rigoler autant qu'on veut, mais ce film est, qu'on le veuille ou non, l'ancêtre de bien des oeuvres future, de Léonce Perret ou Louis Feuillade...