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18 avril 2022 1 18 /04 /avril /2022 08:27

La vie et la mort de l'extravagant Louis II (Wilhelm Dieterle), un roi qui cédait volontiers à ses impulsions, mais artistiques, financières et affectives... Ses combats contre les financiers de son petit royaume, son face à face avec une cour déterminée à lui mener la vie dure...

Le sujet passionnait Dieterle, qui se rêvait en souverain excentrique, romantique à souhait, erratique et isolé. Pas de surprise sans doute si on considère que l'un des films précédents majeurs du réalisateur, Geschlecht in Fesseln, était consacré à l'isolement affectif, là encore, d'un homme qui revenait de prison, où il était tombé amoureux d'un co-détenu... Mais là où son héros risquait effectivement la condamnation dans une législation qui en Allemagne ne lésinait pas sur l'oppression des gays, son nouveau héros est un paria face à l'histoire, et qui plus est elle est assez récente. Et ça joue de façon spectaculaire contre le film...

...Car en prenant à bras-le-corps cette intrigue, Dieterle la réalise pour le peuple Allemand, et attend de son public qu'il en sache suffisamment. Il a conçu son personnage de l'intérieur, et par bien des côtés Ludwig se comporte en metteur en scène, dans ses obsessions extravagantes, de construire des châteaux et des mausolées, pleurant Wagner un jour et sa mère le lendemain... Mais aujourd'hui, difficile d'entrer dans un film exigeant, dont l'essentiel est dans des non-dits extrêmement difficiles à décrypter... Ou tout simplement profondément ennuyeux. A moins que ce ne soit les deux hypothèses...

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Published by François Massarelli - dans William Dieterle Muet 1929 *