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29 mai 2022 7 29 /05 /mai /2022 09:45

Jesus Quintana (John Turturro), délinquant notoire et champion incontesté de bowling, sort de prison, et son pote Petey (Bobby Cannavale) vient le chercher. Pour fêter sa sortie, ils décident de voler une voiture, puis de faire deux ou trois bêtises, parfois tout seuls, parfois avec Marie (Audrey Tautou) une coiffeuse française à laquelle ils vont essayer d'enseigner l'art de l'orgasme. 

Comment voulez-vous résumer un film comme celui-ci, qui par ailleurs est l'un des plus mal foutus que j'aie vus ces dernières années! On peut éventuellement le considérer comme une suite de The big Lebowski (qui lui est tout sauf mal foutu, n'en déplaise aux pisse-vinaigre qui font la fine bouche): après tout, Quintana et le bowling, ça en vient directement. Et Turturro a replacé de fines allusions (Click!) au dialogue du film des frères Coen... Mais c'est surtout un remake assez fidèle des Valseuses. Et là, forcément, c'est une autre paire de manches, ca je fais partie de ceux qui pensent que le film de Bertrand Blier ne sert à rien. Mais rien du tout... 

Et celui-ci non plus, au-delà de quelques rares moments de bonheur, de retrouver le personnage dans toute sa lenteur, au-delà aussi d'une courte séquence qui exonère le personnage de Jesus des accusations de pédophilie qui ont tant choqué Walter Sobchak (John Goodman) dans The Big Lebowski: tout ça était donc un malentendu. 

Deux remarques pour finir:

D'une part, on peut comprendre, d'une certaine manière, que Turturro ait décidé de baser sa "suite à Lebowski, lui-même marqué par une obsession pénienne, sur un remake des Valseuses. Car il sera souvent, dans ce film où tout tourne autour de la boule, question de valseuses, donc de roupettes, de coucougnettes, de joyeuses, de couilles, bref de testicules. On n'ose imaginer le thème d'un éventuel troisième opus.

D'autre part, état réfractaire à 100% à Jeanne Moreau et tout ce qu'elle pouvait dire, faire ou interpréter, je n'avais jamais été touché par son personnage dans le film de Blier. Ici, Susan Sarandon est émouvante, avec une impressionnante sobriété. 

 

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Published by François Massarelli - dans Comédie