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Le film est aussi connu sous le titre Hard Times: c’est sous cette nouvelle appellation (rien à voir avec Dickens) qu’il a été distribué internationalement et même diffusé sur Netflix depuis quelque temps… Une appellation qui lui sied d’ailleurs, Holy water (eau bénite) étant finalement assez anodin, là où Hard times donne un cachet un peu plus raide.
En Irlande, des minables qui vivent dans un endroit minable, autrefois réputé pour sa statue de la Vierge déposée sur le bord d’un puit, et le spa de l’hôtel local, décident pour changer la donne de faire un braquage : depuis qu’une usine Pfizer s’est installée sur place pour fabriquer du Viagra, ils voient le ballet des camions qui transportent les petites pilules bleues… Ils vont braquer un camion, voler le contenu et le revendre à Amsterdam… C’est, du moins, l’intention, car ils n’iront jamais jusque là! En lieu et place, ils vont attirer l’attention des autorités, et en panique, se débarrasser de la cargaison.
Devinez où… Vous avez trois indices pour ça, le premier étant dans le résumé, le deuxième et troisième étant les deux titres.
C’est une comédie à l’ancienne, et bien qu’elle ait été tournée dans le Devon, soit en Angleterre, ça reste un film Irlandais de par son sujet et ses acteurs. Il y a une gentille dose d’irrévérence, aussi, et beaucoup de couleur locale, à commencer par un langage bien particulier, et des accents authentiques. Il y a surtout une volonté fermement affichée de ne pas céder aux sirènes de la comédie à l’Américaine et son efficacité étanche. Ici, ça rue dans les brancards, ça respire, ça reste d’une grande loufoquerie aussi.
Et que voulez-vous, j’ai une certaine sympathie pour un film qui se termine par un générique qui s’amuse à interrompre le flot des noms de collaborateurs, acteurs et techniciens, pour placer des recettes de cuisine…
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