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Avec ce film, Méliès retourne à la veine de La Tentation de St Antoine, et il va y tenir son rôle favori, celui du Diable. Le film fait trois minutes, ce qui est long pour un court métrage situé dans un décor unique... Celui, donc, d'un couvent, qui permettra au metteur en scène de jouer avec le soupçon du blasphème: pour quelqu'un qui aimait tant jouer Lucifer, on imagine bien que c'était ce qu'il recherchait, non?
Donc, dans un couvent, les activités normales sont perturbées dangereusement par l'apparition du diable, qui très vite se fait seconder dans sa tâche par des gargouilles et autres diablotins... Mais une intervention divine fait capoter ses plans...
Donc, Méliès utilise cette fois sa science des effets spéciaux dans une narration enlevée, et comme à son habitude, très énergique. Le final est l'occasion pour lui de faire une concession à la bondieuserie ambiante, mais on est libre de n'y voir qu'une concession...