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Littéralement ce que le titre du film indique: la caméra est située sur le toit d'un wagon, et nous avançons donc à vive allure avec elle... Un exercice de style qui vient en droite ligne des catalogues de films des Frères Lumière.
Une régression, peut-être, pour celui qui habituellement semble en ces joyeuses et vertes années de sa carrière, être en avance de quelques longueurs par son ambition et son invention? Certes, il a fait ce film à la fois pour remplir le catalogue de la Star-Films, et parce que le public le demandait (les forains qui montraient les films Méliès devaient avoir des retours de leur clientèle)...
Mais n'oublions pas qu'en cette époque reculée, la moindre illusion de mouvement d'un film était encore une source d'émerveillement. Et Méliès n'avait-il pas dit pour justifier son engouement à Louis Lumière, sceptique de la portée du cinématographe, que celui-ci allait mettre le monde à portée de mains?