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Ce film est une fois de plus un de ces faux documentaires contenant anecdotes et vignettes autour d'une thématique: cette fois, il s'agit de l'armée et de ses nouvelles recrues, le décor est donc une base d'entraînement, avec ses tentes, et ses jeunes aspirants. Tous les gags tournent autour de cet aspect, et le ton est bon enfant... Un avant-goût inoffensif de ce que la production des courts métrages d'animation allait devenir chez Warner, après Pearl Harbor...
C'est d'ailleurs certainement symptomatique d'une nation entière qui devait bien se douter vers quoi le pays allait, l'intervention devenant inéluctable. La production de ces courts métrages le reflète: même sans déclaration de guerre, et en dépit d'une forte attente de non-intervention, le sujet de l'armée, de ses forces, de la préparation des recrues actuelles et futures, tous ces sujets étaient dans l'air...
Ca reste pourtant typique de Freleng: léger, sans la méchanceté caractéristique ou le délire absolu des films de Bob Clampett, sans la dent dure des films de Tex Avery. Freleng observe, transcrit ou illustre, il se fait constamment plaisir avec le rythme et la musique, mais son film n'a pas de possibilités d'interprétations idéologiques, et son absurde reste, aussi inattendu que ce soit possible, très premier degré. Bref, c'est de la rigolade...
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