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C’est avec l’aide de deux clowns que le sempiternel magicien Méliès présente ce numéro de prestidigitation… Après deux ou trois cabrioles, les clowns montrent au public une planche trouée en deux endroits, deux « passages » qu’ils vont mettre à profit pour y faire passer et apparaître/disparaître de jolies femmes à la mode 1900…
Méliès, en cette année 1904, continue d’un côté son bonhomme de chemin, cédant toujours à la tentation de montrer sa culture des planches… Si j’ose dire ! Mais il assume aussi le fait que sa petite affaire, pour l’instant, se porte raisonnablement bien ! D’où la profusion de collaborateurs présents dans les films qu’il réalise à l’époque, et au vu de la figuration de son Voyage à travers l’impossible, son grand œuvre du moment, on comprend qu’il a un carnet d’adresses rempli. D’où ces deux clowns (des acrobates qui sont assez fréquents dans ses films), ou les deux huissiers qui tiennent la planche en l’air, sans compter bien sûr les deux jeunes femmes…