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Avec ce film, Méliès retourne aux longs sujets, à la narration de longue haleine et bien sûr à un budget conséquent... il y utilise 20 minutes en soignant ses effets, et en convoquant beaucoup de figurants. Pourtant, on s'y sent à l'étroit... Il est vrai qu'aucune copie complète n'avait survécu, et celle qui a été reconstituée a été assemblée à partir de plusieurs sources très disparates.
L'intrigue repose sur le souhait d'un prince désargenté qui souhaiterait se marier avec la fille du rajah, contre bien sûr l'avis de la famille! Mille et une péripéties, Méliès oblige, permettent des attractions délirantes, de palais enluminé (quand les couleurs ne font pas défaut) en caverne sombre avec des squelettes: on ne se refait pas. Le film est long, je le disais, c'est même l'un des plus longs de son auteur avec 20 minutes et plus, comme Le Voyage à travers l'impossible...
Amusons-nous aussi du boniment, qui est selon toute vraisemblance écrit par Méliès lui-même, lui garantissant une absence totale de sérieux... Car dans ce conte d'inspiration Arabe, on y signale que des Brahmines (soit des disciples de Brahma, soit un Dieu Hindou) y fricotent avec des prêtres bouddhistes...
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