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Confirmant une inspiration populaire et même assez vulgaire, ce film commence par l'arrivée d'un voyageur de commerce fin saoul à son hôtel, où le personnel a décidé de lui jouer un bon tour: profitant de ce qu'il est sorti de sa chambre pour aller se soulager, ce que le film rendrait presque explicite tant la gestuelle, et la présence d'une pancarte (WC à l'étage) sont clairs sur ce point, ils vont placer dans son lit un mannequin. A la fin, le pauvre homme est chahuté par tout l'hôtel, client(e)s comme personnel... Puis il explose.
Oui, il explose: peut-être que Méliès aussi, qui avait tourné un film entier sur du comique de situation... Donc en guise de résolution, la porte de sortie qu'il offre à son héros est un vieux truc coutumier de son cinéma, le fait de faire exploser le protagoniste, après tout, n'est rien dans la mesure où le bon goût a lui aussi explosé en vol!
Plus sérieusement, dans le film le champ est pour une fois coupé en deux dans le sens de la hauteur, avec un couloir de l'hôtel à gauche et la chambre à droite. Au fond du couloir, le fameux escalier qui mène aux commodités. A gauche, deux portes qui ne s'ouvriront que vers la fin, dont une qui laissera apparaître une jeune femme particulièrement court vêtue. Là encore, on sent ici comme une volonté de se situer dans la comédie à son versant le plus salace...