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Un conte Chinois narré par des marionnettes... Starewitch joue ici énormément sur la forme, et sur la structure de son film, en en faisant une légende contée au coeur d'une légende. De la poudre aux yeux, bien sûr, mais il a tout compris, c'est le même type de stratagème pour enfumer qui a toujours été utilisé pour mystifier le spectateur (en allant jusqu'à effectuer des citations apocryphes de textes supposés fondateurs, au passage).
Donc son conte Chinois est esthétiquement entièrement inspiré d'une vague de films Américains qui eux-mêmes s'inspiraient du folklore d'extrême orient, et souvent l'interprète principal en était le Japonais Sessue Hayakawa. Certes, le Japon n'est pas la Chine, mais après tout celui-ci a aussi été amené à interpréter un Amérindien dans quelques westerns. Ce film parfois embrouillé, impeccablement animé, est typique de la production de Starewitch, avec un effort de cadre particulièrement notable... qui fait "oriental", comme on dit!