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Robinet (Marcel Perez) se rend au music-hall, et il est tellement subjugué par la belle dame qui chante, qu'il décide de l'aborder. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, il réussit à soudoyer une camériste au théâtre pour obtenir l'adresse de la dame...
C'est un film assez court, dans lequel bien entendu, le héros réussira à s'introduire à force d'audace, chez la belle dame, qu'il espionnera même à l'heure du coucher, permettant à la compagnie Ambrosio qui produisait le film de faire d'une pierre deux coups: un film, deux genres, la comédie, et le film salace avec voyeur (un genre à part entière, auquel les compagnies françaises ne se risquaient plus)...
Le film serait assez accessoire s'il n'y avait une sorte de mini-ballet ahurissant à la fin, lorsque la chanteuse appelle à l'aide et que deux gendarmes qui passaient par là obéissent à ses injonctions par une étrange et loufoque chorégraphie. Une fois arrivés à leur tour dans la chambre ils se joignent à la poursuite en chambre, et on voit distinctement l'actrice Gigetta Morano (aucun rapport avec Nadine, celle-ci est humaine) se marrer tellement la situation est idiote... Elle a raison.
Sinon, on voit un aspect de l'art de Perez qui apparaît dans d'autres films: il est bien sûr le centre du show, mais n'oublie pas de diriger ses collègues pour compléter sa loufoquerie: la scène entre lui et la domestique, dans les coulisses du théâtre, ou la chorégraphie adoptée par les gendarmes, le prouvent assez bien.