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Dès le début de sa carrière, on notera la présence dans l'oeuvre de David W. Griffith de films antialcooliques, une constante de ces premières années, qui disparaitra avant de revenir à la fin de sa carrière (The struggle, 1931): on ne reviendra pas sur l’ironie de la situation, on sait que Griffith est mort alcoolique, par désoeuvrement principalement.
What drink did et le film de la même année The drunkard’s reformation sont un peu les deux faces d’une même médaille: dans le premier, Un homme alcoolique entraine involontairement la mort de sa fille. Bien que convenu et académique, on ressent l’effort effectué sur la reconstitution d’intérieurs en studios. C’est donc le versant noir de l’anti-alcoolisme, qui passe par une leçon de morale administrée par le réformateur indécrottable qu'était le très rigoriste artiste... Et comme il a parfois une certaine cohérence, il nous montre la menace pesée par le démon de l'alcool sur la famille.