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Le parcours de Han Solo, durant la montée de l'Empire, entre la planète Corellia, un cloaque dont il s'échappe, et l'espace où il vit des aventures trépidantes, entre piraterie et mercenariat... Son but? Retourner sur Corellia où il entend bien retrouver sa petite amie Q'ira.
Avait-on besoin d'en savoir plus que ce qu'on nous avait dit sur Han Solo dans la première trilogie de Star Wars? Le personnage, flanqué bien sûr de l'impayable Chewbacca, se suffisait à lui-même, baroudeur de l'espace constamment (et fort secrètement, monsieur a sa pudeur) tiraillé entre son extrême liberté et la tentation du bien... C'est ce même schéma qu'on retrouve dans le personnage, et avec Chewbacca bien entendu, mais faut-il le dire? Si ce n'est pas Harrison Ford, ce n'est PAS Han Solo...
Ce qui n'enlève pas grand chose à ce petit film, qui fait partie des "compléments de programme" institués dans la nouvelle donne de Star Wars après le rachat de Lucasfilms par Disney: comme Rogue One, Solo commence à un point A et se finit à un point Z, et on ne se sent pas obligé d'y voir les prémisses d'une suite, ou deux, ou douze...
Tout n'est pas parfait (Emilia Clarke par exemple) mais le casting (sauf une) est plutôt compétent, surtout Thandie Newton et Woody Harrelson; il y a des univers inédits, et Ron Howard ne boude absolument pas son plaisir en réussissant là où Lucs avait lamentablement échoué: nous montrer les bas-fonds d'un monde intergalactique... Il y a un robot de concours, le L3 de Lando Calrissian, et sinon, à un moment, on entend distinctement Han Solo (Alden Ehenreich) dire "I have a very good feeling about this"...
...une transgression qui n'a pas porté chance au film, ni au one-shots, désormais abandonnés. Dommage, en fait.