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Après le martial et réjouissant premier long métrage de sa carrière (La légende du grand Judo, 1943), Kurosawa a accepté une commande de circonstance, avec ce film de propagande situé dans une usine d'instruments optiques, où des jeunes femmes parrticipent à l'effort de guerre en essayant de dépasser leurs capacités.
Le film est, sans surprise sans doute, anecdotique et bien sûr marqué par le fait qu'il s'agit de pure propagande... Mais le doute, la détresse (les visages déconfits à l'annonce des défaites subies par le Japon: les Nazis n'auraient jamais fait ça dans un film de propagande), ces qualités si humaines, font quand même leur apparition dans un film totalement accessoire et de circonstace, mais quand même d'une grande délicatesse... Paradoxal.