/image%2F0994617%2F20230930%2Fob_6d6793_image-1589176-20220106-ob-222284-yeux.png)
Visitant l'Egypte, le peintre Wendland (Harry Liedtke) se rend autombeau de la Reine Ma, où l'étrange Radu (Emil Jannings) lui prétend que la momie hante les lieux. Mais c'est une supercherie, Radu ayant séquestré une jeune femme (Pola Negri) dans le tombeau... Wendland lui vient en secours et la délivre, puis s'enfuit avec elle. Radu, devenu fou, se rend à leur poursuite pour se venger...
Alors qu'il devenait lentement mais surement le numéro un du cinéma Allemand, Lubitsch s'essayait à tous les genres, dont un certain exotisme de pacotille. Il y reviendra d'ailleurs (Sumurun, Die Weib Des Pharao), mais ce film ne passe plus, excepté pour certaines séquences triées sur le volet. Le final en particulier, dont l'intérêt relatif est du aux talents conjugués de Jannings et Negri. Pour le reste, il fallait bien faire bouillir la marmite et faire oublier une guerre en voie d'être perdue.
On ne pourra par contre pas s'empêcher, à travers ces histoires de supercheries et de soumission (notamment celle de Ma à Radu, au-delà de la folie, qui exerce sur elle un pouvoir hypnotique assimilable à celui d'un Svengali, de penser au film de Karl Freund qui en reprendra les contours, mais cette fois-ci, point de supercherie... Pour le reste, l'intérêt du film reste d'être historique, comme on dit poliment. Lubitsch avait certainement mieux à faire!