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Lors d'une réception huppée chez son père, une jeune femme (Carmen Guerrero) entend ce dernier lui demander de reconsidérer ses fiançailles avec Charley Chase, en effet ce dernier est tellement timide et effarouché par les dames qu'en leur présence il se comporte en véritable andouille... Elle lui raconte la source de ce complexe, une anecdote liée à la guerre mondiale, lorsque le jeune homme s'est retrouvé coincé dans une tranchée avec un bataillon de dames Russes qui en ont fait leur dessert! attendri, le papa (Edgar Kennedy) décide d'accorder une seconde chance au jeune homme et accepte la collaboration d'un psychologue interlope (Jerry Mandy)...
C'est idiot (mais d'une façon complètement positive, bien sûr), et pour commencer ça ne tient pas debout: certes Chase est vraiment mal parti dans la vie (dès qu'une femme l'approche, il pousse des hauts cris et se débrouille pour pousser quelqu'un dans la piscine), mais le fait qu'il ne soit pas capable de séduire les femmes autour de lui n'est peut-être pas tant un inconvénient que ça dans l'hypothèse d'un mariage! Mais le film suit cette logique illogique sans trop de complexes...
L'intérêt c'est bien sûr de voir que le sort s'acharne à confronter Chase à ses démons et sa timidité, et qu'on accumule ici les occasions de bouffonnerie liées, précisément, à cette incapacité à se teni avec les dames. ca va loin, puisque même les statues vont souffrir de son incurable maladresse... Le psy véreux est hilarant avec ses gestes exagérés, la séquence de flash-back (qui semble ignorer que durant la guerre les russes n'étaient pas encore soviétiques, et que le pays, jusqu'à son retrait du conflit mondial, était du côté des alliés!) est glorieuse dans son impeccable loufoquerie. Et Edgar Kennedy (voir photo ci-après) est bien sûr tout bonnement fantastique...
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