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Reprenant exactement les même principes narratifs que les trois autres films de courts et moyens métrages présentés au même moment sur Netflix, ce film est à nouveau une adaptation de Roald Dahl, cette fois d'une nouvelle tardive.
Rupert Friend, en narrateur omniscient, se tient à l'écran, et nous raconte commeny un jeune garçon, Peter Watson (qui est présent à l'écran) a subi de la part de deux autres garçons plus âgés un traumatisme grave. Il avoue d'ailleurs êtr cet enfant, mais plus vieux...
La torture imposée à l'enfant impliquait de se retrouver ligoté entre les rails d'un train, puis de monter sur un arbre avec les ailes d'un cygne, froidement exécuté sous ses yeux par les deux sales gosses...
Le film, en ne livrant jamais d'images qui puissent être traumatisantes, raconte froidement, avec la distanciation d'un narrateur qui semble raconter sans jamais s'impliquer, même s'il s'agit de lui-même, les horreurs subies, physiquement et symboliquement, par le jeune garçon. Le fait de ne pas les montrer, mais de les commenter, pendant qu'occasionnellement des accessoiristes viennent fournir les personnages en objets ou maquillage, permet d'évoquer ce qu'on ne peut pas montrer. C'est impressionnant de voir Wes Anderson mettre son art particulier (ô combien), au service de cette histoire particulièrement violente...