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Ce dernier film de Chase en 1933 est l'un de ses meilleurs films parlants. Une petite merveille de construction, qui ne faiblit qu'à la fin, lorsque sur un prétexte faiblard, tout le monde se met à chanter... Tout le reste en revanche est d'une solidité à toute épreuve, avec un prologue absurdément logique: un camion vient ramasser les cendres et autres détritus, et Charley essaie de se débarrasser du contenu de son seau, mais les agents municipaux lui résistent.
C'est grâce à cet épisode loufoque qu'il fait la rencontre d'une jolie voisine, Betty Schmaltz (Betty Mack) dont le père se présente comme un décorateur d'intérieur... Charley s'imagine qu'il est architecte et se laisse embaucher, pour découvrir une fois qu'il aura revêtu son plus beau costume, que le bonhomme (Billy Gilbert) esten fait peintre... La première journée sera longue, et très salissante bien entendu...
La perfection comique, c'est tout un art. Ce film cousin des chefs d'oeuvres contemporains de Laurel et Hardy fait grand cas d'un certain nombre de belles choses: Gale henry en grande dame (parvenue) qui tente par tous les moyens d'afficher sa supériorité; un violoniste irritable; Charlie Hall dans une apparition éclair et musclée; Billy Gilbert et son accent Germanique à couper au couteau; et bien sûr un ballet irrésistible de pinceaux (...hum, on dit des "brosses", m'a-t-on parfois soufflé à l'oreille) qui aura raison de la classe naturelle de Charley Chase.
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