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"Now I'll tell one" est une expression qui a fini par faire son chemin dans le petitmonde des amateurs de comédie muette classique, et particulièrement les admirateurs de Laurel et Hardy. Et pourtant, c'est une allusion à Charley Chase, et à un film (partiellement perdu) de 1927... Dans lequel les deux acteurs faisaient une apparition, mais séparément, et pas dans leurs personnages bien connus qui étaient à l'époque en développement... Mais l'expression me semble être une allusion à ces soirées un peu arrosées dans lesquelles les protagonistes rivalisent d'histoires toutes plus idiotes les unes que les autres...
Ce qui explique sans doute le choix d'un titre au pluriel, en écho à cet ancien court métrage: car ici, il s'agit bien d'une histoire improbable, et d'un fort degré de loufoquerie... Un scientifique présente à l'académie des sciences une expérience de transmission de personnalité à distance, par le moyen d'une ceinture spéciale. La ceinture va se trouver par hasard sur Charley Chase, qui va se retrouver à hériter de traits de caractères de tous ceux qui, à distance, vont lui transmettre leur personnalité.
Et comme il est timide et maladroit en société, il est fatal que ces personnalités soient le plus souvent à l'opposé de la sienne... Il sera donc acrobate motorisé, danseur, sheik dragueur, et bien sûr poivrot, au moment même où il tentera de demander la main de sa fiancée (Muriel Evans) au papa rigoureux et pas rigolo du tout de la jeune femme...