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Un chien (pas forcément doté d'un excès de matière grise) qui n'a pas la moindre chance avec les dames, comme le montrent ses lamentables tentatives au début de ce film, fait pourtant la rencontre de sa vie: Daisy est belle, racée, parfaite et en prime... se laisse embrasser!
Et pour cause! Daisy est une statue métallique, installée dans un jardin. Mais à chaque fois qu'il l'embrasse, le sort fait qu'un orage lointain provoque littéralement un coup de foudre! Et le chien, donc, est mordu...
Mais pour pouvoir assumer son amour fou, il va devoir se battre contre le gros bouledogue vicieux (ce n'est pas moi qui le dit, il montre à sa victime potentielle un écriteau sur lequel il est écrit "Vicious dog") qui garde le jardin, et surtout faire face à une situation inattendue: c'est la guerre et le gouvernement Américain qui fait la chasse au gaspillage des ressources potentiellement gâchées, aurait bien besoin de ce métal pour l'armement...
Conte philosophique ou court métrage de contrebande? D'emblée il nous faut écarter la seconde hypothèse, car ici le chien subit la situation, et n'ira pas jusqu'à la comprendre ni s'y résoudre. L'évocation de l'effort de guerre est ici assénée bien plus pour le contexte, rappelant que les créateurs des Looney tunes (et Merrie Melodies, car ce film fait partie plutôt de cette série, les LT à l'époque étant en noir et blanc) restaient à l'écoute du monde. Mais ça reste du Freleng pur: enlevé, virtuose dans les mouvements, et profondément pessimiste pour le protagoniste...
Le titre (idiot) est une allusion à une vieille scie des années 20, I'm a ding-dong daddy (from Dumas).
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