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Charley (Chase) et Betty (Mack) vivent heureux, un bonheur apparemment sans nuages... La preuve: ils chantent au clair de lune avant de se coucher. Ils se couchent, finalement, car il faut se rendre au travail le lendemain... C'est avec cette intrusion inattendue, dans ce qui ressemblait à une comédie musicale, que la romance semble finir: en effet, on est de retour dans la vérité, et celle-ci ne manque pas de soucis:
d'une part, le patron (Wilfred Lucas) de Charley est irascible et le jeune homme est distrait, erratique, le genre à venir au travail le matin, affublé de deux pantalons différents, un par jambe! Bref, apparemment ce n'est pas un garçon sérieux.
d'autre part, le couple héberge la soeur de Betty, Celeste (Thelma Stevens) et la relation avec son beau-frère n'est pas, c'est le moins qu'on puisse dire, très affectueuse!
Quand le boss est confronté à un problème, l'arrivée d'un client (Arthur Housman) qui souhaite partir enborndée, il faut trouver impérativement une jeune femme qui veuille les accompagner: Charley suggère sa belle-soeur. Mais Betty décide d'y aller à sa place...
On retrouve donc partiellement une situation inspirée de Looser than Loose (1930), et les temps ont bien changé. Même la bordée (bien innocente) du patron et de ses employés avec des jeunes femmes, est ici motivée avec prudence. La vie conjugale présentée dans le film est sérieusement assagie, les Chase, après tout, font lit à part comme tous les protagonistes des films désormais produits aux Etats-Unis sous le code Hays!
C'est pourtant un bon film, dans lequel la situation (qui s'empire de minute en minute) dans laquelle se met Chase est constamment fournie en matière embarrassante et aggravante... Il est joyeusement ironique d'avoir justement commencé par une jolie scène chantée (même si les voisins ont l'air de s'en plaindre... en chanson, évidemment), car dès qu'il est question de la soeur, ça tourne sérieusement au vinaigre.
Pour finir, Arthur Housman arrive parfaitement sobre chez Chase, mais 30 seconde splus tard, il a trouvé le bar... Ouf, on a eu peur pour lui. Des fois qu'il ait soif! Je crois me souvenir que dans The flapper, d'Alan Crosland (1920), il était sobre. Il va falloir vérifier... Ce film marque aussi la deuxième participation d'Hattie McDaniel aux films de Charley Chase, et devinez: elle y est bien sûr domestique. Certains clichés avaient vraiment la peau très dure... Pour finir, le titre est un décalque arbitraire d'un succès MGM de cette même année 1934, The Barretts of Wimpole Street, de Sidney Franklin, avec Norma Shearer et Fredric March...
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