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"L'homme au doigt manquant" (il n'est connu que sous ce patronyme générique) s'évade de prison, et ne tarde pas à réassembler sa bande de malfrats. Avec leur aide, il kidnappe un banquier avec l'intention d'en obtenir une rançon en échange... Mais la banque confie l'affaire à un détective doué...
L'ombre de Feuillade, encore et toujours, plane sur ce film, dont Sandberg, qui a déjà réalisé plusieurs films avec le même personnage et le même univers, fait une fois de plus un laboratoire de mise en scène atmosphérique. Il utilise avec une grande efficacité toutes les ressources offertes par le cadre, la profondeur de champ, le montage, et le décor...
Le titre est clair et explicite, mais l'identification du bandit qu'il permet est souvent utilisée pour des gros plans dynamiques, qui montrent que sandberg a tout compris de l'utilisation du signe cinématographique, à travers le recours à ces plans lents qui voient la main au doigt manquant en action: trois ans avant les premiers films de Fritz Lang, qui sera (en autre disciple déclaré de Louis Feuillade) un maître absolu de cette technique narrative...