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Robert, entre 25 et 30 ans, contemple une pièce de monnaie qu'il a trouvé par terre sur la route, une fascination qui va l'expédier de vie à trépas, puisqu'une voiture passe par là. Dans les bureaux du purgatoire, un fctionnaire zélé lui explique que son compte de comportement global est négatif, ce qui veut donc dire qu'il va en enfer. Il réussit à profiter d'un moment de confusion pour s'enfuir: le but clair et précis est d'inverser le compteur, pendant que les fonctionnaires du purgatoire lui mettent (de façon cosmique) de bâtons dans les roues...
C'est une comédie loufoque, totalement énergique, et qui profite pleinement de ses 17 minutes... Le principe de la course contre la montre fonctionne toujours, il est vrai: ici c'est particulièrement net avec cette lutte sans merci entre un type pas toujours éclairé qui a pour but d'aller littérlement au paradis, et des gratte-papiers, dont un totalement dévoué à l'échec de notre héros. La vision du purgatoire comme étant un lieu proche des pires travers de l'adminisration et de la bureaucratie est bien dans le ton des premiers films de Jason Reitman.
Le titre (sardonique) est inclus visuellement d'une belle façon à travers un plan rapproché de la pièce de monnaie, et on appréciera la "justice poétique" du fait que cette même pièce, dans une boucle narrative, décidera comme dans un conte de fées du destin de l'âme de Robert...