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Les films Edison quittent leur statut d'invention technologique maline, pour entrer dans le domaine artistique, avec l'arrivée de Porter. Ici, ce dernier, qui vient du monde du spectacle et a intégré au cinéma les attentes probables du public, s'inspire d'un conte célèbre, à la façon dont Méliès (dont il a vu les films, c'est évident) s'attache à utiliser la connaissance par le public de certaines histoires, et de compter sur la façon dont ils vont instinctivement se greffer sur la narration.
Méliès croyait en la nécessité du boniment, qui est souvent indispensable à la compréhension de ses oeuvres, Porter décide de s'en passer, extiment à juste titre que les images et leur enchaînement doivent se suffire à eux-mêmes... C'est donc une étape décisive dans l'histoire de la narration cinématographique et du montage...