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Une dame (Gertrude Norman) vit avec sa fille dans un appartement qu'elle loue. La petite provoque un accident dans lequel elle perd la vie... Restée seule avec son chien, la dame doit faie face à un propriétaire acariâtre, qui lui réclame un loyer, sinon elle sera à la rue... Mais un enfant, dans la rue, a repéré son chien, et elle se résoud à le vendre...
C'est un mélodrame particulièrement tire-larmes, qui serait probablement anecdotique si ce n'est pour un détail: d'une part il est rare de voir un film de cette époque (et un film tout court d'ailleurs) qui fasse reposer autant sur la mort d'un enfant sans offrir la moindre contrepartie aux personnages et aux spectateurs! Mais surtout, une large part du film repose aussi sur la visite de la femme sur la tombe de sa fille... Une scène simple, mais qui nous fera immédiatement penser à l'admirable The mothering heart de Griffith. Une autre paire de manches, et Gertrude Norman (annoncée en toutes lettres au début du film) n'est pas Lillian Gish...