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Un propriétaire bourgeois a décidé de marier sa fille à un monsieur très comme il faut, de la bonne société danoise, mais sa fille éyant de son côté jeté son dévolu sur un peintre sans le sou, il y a un conflit en perspective... Lorsque le "monsieur" en question fait son apparition, les deux amoureux trouvent des idées pour gagner la confiance du père... Pendant que le monsieur de la ville se révèle être un séducteur de très bas niveau...
Quand Lau Lauritzen a commencé à travailler avec ses acteurs fétiches Carl Schenstrom et Harald Madsen, il a délaissé tout un pan de la comédie à la Danoise, dans lequel il s'illustrait auparavant: ce film d'un autre, metteur en scène de deux films sur la décennie uniquement, en reprend les contours, tout en faisant appel à Oscar Stribolt, un fidèle de Lauritzen, qu'on aperçoit aussi dans Häxan de Christensen... Une grande vedette de la comédie danoise à la rotondité impressionnante, Stribolt n'est pas ce qu'on pourrait appeler un acteur subtil. Le film n'est pas non plus très sophistiqué...
On y décèle des tendances qu'on retrouve dans les comédies de Lauritzen: diviser le monde entre les jeunes gens purs aux intentions probablement gentiment coquines, mais on leur pardonne (la première fois qu'on voit les amoureux, ils sont dans un pré, avec des habits blancs et sont en train de jouer avec des agneaux...), et d'autre part des gens aux intentions peu orthodoxes, comme ce bourgeois tellement laid et emprunté, qui devient carrément libidineux dès qu'il aperçoit la bonne... Mais quand Lauritzen utilise ces ficelles dans ses films des années 20, il n'en fait pas forcément l'argument prinipal, puisqu'il a ses deux acteurs fétiches pour capter l'attention...