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Un jeune homme courtise une jeune femme, et tout irait pour le mieux, si le père de la belle n'était très rigoureux sur un pruncipe: il est hors de question qu'un jeune gandin oisif prétende à épouser sa fille, tant qu'il n'aura pas fait la preuve de sa valeur en travaillant... La mort dans l'âme, il accepte, et va donc devoir tenir un mois sans voir sa fiancée, et à travailler de ses mains, s'il veut la revoir. Mais le rival du héros décide de profiter de la situation et de tenter sa chance...
C'est une adaptation de O.Henry, un pourvoyeur de contes et nouvelles satiriques qui a eu un énorme succès en son temps (et a parfois fourni le cinéma, en témoigne par exemple le film anthologique O.Henry's full house). La nouvelle est tournée sans aucne tentation du grotesque, mais ça reste de la comédie. L'idée principale, celle d'un "contrat" qui impose à un oisif de travailler, est en soi géniale, et on peut en retrouver des échos dans de nombreuses oeuvres muettes, surtout des comédies, autour des univers de Harold Lloyd, Buster Keaton ou encore Charley Chase.
Pour aller un peu plus loin, dans cette intrigue qui nous montre à quel point le héros, aussi privilégié qu'il soit, est inadapté au travail, je me demande s'il n'y a pas un peu de la source (conscient ou inconsciente) du film The idle class, de Chaplin: car ici aussi, le héros se retrouve coincé dans une armure...
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