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Le cinéma selon Edison professait un besoin d'élévation des masses... Une tendance qui évidemment ne transparaissai pas trop dans les années 10, comparée à l'écrasante part de la fiction d'évasion, dans tous les genres possibles... Mais ce film montre qu'il était encore possible d'attendre d'Edison des films didactiques autant qu'intéressants...
Il y est question de tuberculose, qui rappelons le est à cette période une grave menace de santé, sociale avant tout. Trois personnes, liées par l'intrigue contractent la maladie, et ont des comportements différents: deux survivront, mais le troisième qui ne cherchera aucune aide (d'où le titre) mourra...
De toutes les maladies importantes, le cinéma, surtout à cette époque a toujours privilégié la tuberculose... Pas que le cinéma d'ailleurs: La bohême, par exemple... ou bien sûr La Dame aux Camélias nous en montrent l'exemple. Les films Edison se font souvent l'écho à cette époque des ravages d'une épidémie qui touche en particulier les pauvres. Une maladie, qui d'une certaine façon pouvait devenir l'étendard d'une réfprme sociale à part entière, voire permettre d'alerter sur d'autres fronts. De fait, les maladies vénériennes faisaient aussi des ravages à l'époque! Mais en parler dans un film... hum!