7 juin 2024
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La famille Greene vit dans un vieux manoir, où tous les membres se boudent avec application : la vieille mère est absolument persuadée que tous ses enfants n’attendent que sa mort, les deux filles se jalousent mutuellement, les deux fils, des oisifs, affichent une inutilité de concours… Bref, c’est à mourir. D’ailleurs, ça va commencer par l’un des deux fils. Qui l’a tué ? Heureusement que le procureur Markham, en charge de l’enquête, est copain avec Philo Vance (William Powell).
C’est tout un style, déjà en place grâce à The Canary Murder Case : établir un univers, fait de médiocrité et de ressentiment, y introduire subrepticement un meurtre, illogique et même absurde, puis multiplier les morts violentes jusqu’à ce que Philo Vance, presque sans sourciller, n’assène la vérité. En attendant, le jeu de massacre est inévitable. C’est d’ailleurs pire que dans le film précédent, puisqu’ici, tout le monde se déteste et bien entendu sans la moindre cordialité.
C’est un petit film très soigné, qui gagne de l’idée de l’avoir situé dans une vieille demeure familiale… Le lieu est gorgé de caractère et le film se joue aussi du fait qu’il est situé en hiver, avec l’omniprésence de la neige, et du froid, qui vont tous deux jouer un rôle fondamental dans le dénouement…
Published by François Massarelli
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William Powell