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Charley Chase et Katherine Grant sont mariés... Ils ont un enfant, une petite fille en l'occurrence, un petit pavillon tranquille, des plantes qui poussent, et qu'il faut protéger des poules du voisin. Tout pour être heureux? Non: en effet, ils ont un problème, Remington (Oliver Hardy), le frère de madame, est un fainéant. Plein temps... Travailler lui donne de l'urticaire, et le mot même le fatigue... Remington semble d'ailleurs porter la poisse à toute la famille.
Pourtant, Charley Chase réussit au moins à gagner un concours, il s'agit de vendre le plus grand nombre de stylos... Et il remporte le premier prix, une croisière... Qui tournera vite à la catastrophe.
Le film a l'air un peu désordonné, en commençant comme une série de vignettes domestiques (dont un gag à la Max Davidson, avec une multitude de poulets vindicatifs), puis en tournant autour d'une activité salariée d'un genre nouveau, puisque le salaire en sera une croisière, ce court métrage vogue assez clairement vers l'étrange et l'anecdotique. Ce qui permet de placer un petit échange avec Fay Wray, dont je me demande s'il n'a pas été partiellement improvisé tellement la jeune actrice y est naturelle...
Enfin la deuxième bobine s'assagit en se consacrant totalement à la croisière loufoque. La rivalité entre Chase et Hardy tourne au vinaigre, le couple se trompe de fillette, et la leur reste à quai, le bateau est totalement délabré, et bien sûr, une séquence de repas tourne à la catastrophe chorégraphiée à cause du roulis...
Deux constats: premièrement, on croit aller à la catastrophe quand la petite fille emmenée par erreur sur le bateau est noire, et que la raction des témoins est sans équivoque. Pourtant, on est chez Roach, la petite fille en question est une actrice, une vraie, elle vient de la troupe Our gang, et sans aller trop loin, elle développe avec Charley et avec ses co-stars une vraie complicité...
deuxièmement, derrière ce chaos apparent, il y a quand même un élément unitaire, celui de proposer une vision, d'ailleurs peu ragoutante, du mariage... Le titre n'en finit pas d'être méchamment ironique...
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