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Fidèle à la tradition d'utiliser les titres des gros succès du box-office pour ses courts métrages, qu'il y ait un rapport ou non entre les films, le studio Hal Roach a donc capitalisé avec ce petit film sur le succès de The merry widow, de Stroheim, sorti en 1925. Les films ne pourraient être plus dissemblables...
James Finlayson est marié, mais il passe son temps à la chasse... Pendant ce temps son épouse (Ethel Clayton) se languit et subit la conquête d'un voisin (Tyler Brooke) qui la convoitait avec insistance. Puis Finlayson découvrant la vérité, s'en va... Mais non sans un plan pour reconquérir son épouse.
A travers le dispositif du voisin immédiat qui espionne avec insistance, on pense un peu à So this is Paris, de Lubitsch, mais il se peut que ce soit un pur hasard, les deux films étant contemporains. C'est en tout cas un joyeux film désordonné, assez typique des oeuvres délirantes réalisées par Wallace, avec ou sans Laurel. Le crédit de ce dernier reste assez obscur, si ce n'est que le style profondément idiot du film ressemble assez aux courts métrages en solo qu'il a interprétés quelques années auparavant. Le délire ici va tellement loin, qu'il me semble impossible de raconter vraiment le film... Par contre, je tiens à préciser qu'on y remarquera la présence maquillée mais évidente d'un grand nom de la comédie, qui devait se sentir à l'aise dans ce grand n'importe quoi...