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Un jour, Charley Chase jouait un homme moderne et sûr de lui, le lendemain un lâche... Sans jamais perdre totalement l'essence du personnage. C'est troublant. Ici, c'est plutôt la deuxième solution, même si son héros est bien plus un sympathique trouillard qu'un lâche... Le film repose également sur la modernité, à travers la présence des avions, qui rappelons-le étaient le nec plus ultra en matière de progrès à cette époque...
D'un côté, Edna Marion est une jeune femme moderne qui possède un avion (elle est donc aussi riche) et qui aimerait avoir dans sa vue un aviateur. De l'autre, Charley Chase est un passionné d'aviation, mais qui a tellement la trouille d'accomplir son rêve qu'il recule toujours. Mais il s'est introduit dans l'aérodrome, a subtilisé une tenue d'aviateur, et... voyant une hélice se casser, il prend la résolution de faire comme d'habitude...
Sauf qu'il sauve une jeune femme qui n'a pas vu qu'un avion qui vient d'atterrir lui fonçait dessus... C'est Edna, qui voyant son uniforme, lui demande s'il est aviateur. Mentant comme un arracheur de dents amoureux, il lui désigne un avion comme étant le sien: le problème c'est que c'est justement celui de la jeune femme. Elle décide de jouer le jeu...
C'est à signaler, ici le spectateur est complice d'Edna, pas de Charley. Nous savons qu'elle s'amuse du mensonge, qu'elle devine la complication pour ce gentil frimeur de devoir voler, et donc qu'elle va un peu le taquiner... Mais le spectacle de Charley Chase faisant tou pour échapper au fait de voler est un grand moment, surtout quand il simule une crise de folie passagère pour ne pas être obligé de prendre les commandes de l'avion... Un autre moment de grande loufoquerie le voit faire de la lutte avec William Orlamond, le papa d'Edna... Puis contre lui même.
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