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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 16:06

Une maman meurt... Sa fille, une petite de deux ans environ, est recueillie dans un orphelinat où elle va grandir pour devenir la grande soeur préférée (Colleen Moore) de ses petits compagnons d'infortune, par la capacité qu'elle a su acquérir, de transcrire les aspects gênants de la réalité, en des histoires fantastiques... Mais elle est recueillie par un oncle et une tante, qui vont lui faire subir le traitement des orphelines dans le mélo classique: elle devient une bête de somme, à laquelle les deux monstres refusent le moindre plaisir... Puis elle va aller de foyer en foyer, et à chaque fois sa résilience devient communicative.

C'est le premier film en vedette pour l'actrice Colleen Moore, et celle-ci crève l'écran, elle y est déjà pétillante, à 19 ans. C'est un film inspiré par un auteur désormais surtout connu dans son état d'origine, James Whicomb Riley. Un écrivain décédé en 1916, qui a eu son heure de gloire en écrivant des contes pour enfants... Bien blancs, comme le yaourt! N'attendez pas de voir une fraternité quelconque exprimée entre les enfants Anglo-saxons et les autrs origines dans ce petit film, ce n'était pas du tout à l'ordre du jour. 

Ce n'est pas un mauvais film cependant, une fois qu'on a accepté le côté "mélodrame pour rire", avec l'inévitable "mais non, c'était un rêve" quand tout va mal, ou encore l'impression qu'on était devant un sous-produit des films de Mary Pickford. Après tout, à aucun moment, et c'est tout à son honneur, Colleen Moore ne cherche à l'imiter. Le metteur en scène, l'estimable Colin Campbell, s'est efforcé de trouver des traductions visuelles de l'imaginaire bouillonnant de son personnage, et parfois ces étranges créatures seraient volontiers effrayantes... Visuellement, le film doit beaucoup aussi à l'univers plastique d'un Maurice Tourneur, et aux splendeurs visuelles que les cinéastes Américains commençaient à explorer...

 

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Published by François Massarelli - dans Colleen Moore 1918 Muet **