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Tourner un dernier film, ce n'est pas rien. Parfois c'est juste un film de plus, et puis il n'y en a pas d'autre, par la force des choses. Quelquefois, c'est ce qu'on a désiré, je pense ici à Eastwood décidant de mettre un point final à sa carrière en 2024, par exemple... Et parfois c'est nécessaire...
La franchise de la Panthère Rose a démarré d'une façon fortuite, en 1963, grâce à l'absence de l'acteur Peter Ustinov, remplacé au pied levé dans le film The pink Panther par Peter Sellers, qui allair faire d'un personnage secondaire, l'inspecteur Jacques Clouseau, le héros d'un film qui dynamitait une intrigue proprette par le recours à la délicieuse loufoquerie. Lorsque l'inspecteur revint, avec A shot in the dark, la franchise était née... Et aurait pu s'arrêter là. Mais l'acharnement de Blake Edwards, les revenus lucratifs, pour le metteur en scène comme pour l'acteur, sans parler du compositeur Henry Mancini, ont fait le reste.
De pénible, c'est devenu gênant à la mort de Peter Sellers: en construisant deux films en 1982 et 1983 autour du prétexte de la disparition de Clouseau (dont l'un utilisait des chutes d'un film antérieur, qui n'était déjà pas brillant), Blake Edwards est tombé très bas. Mais comme on peut toujours faire mieux... ou pire, il est revenu une dernière fois à la charge avec ce film.
Il n'y a rien à en dire, si ce n'est qu'il est absolument nul.