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Un monsieur tout frêle, tout trenblant, nous explique, une hache à la main, que son épouse le force à l'irréparable: il doit sacrifier un canard... Daffy Duck échappe de peu au premier coup de hache, puis après, ça vire au grand n'importe quoi: une scène nous montre le canard fausant semblant d'avoir perdu la tête, puis courir dans tous les sens, en donnant un nouveau sens au mot exagération...
C'est une intrigue qui est réduite à l'essentiel, trouver un moyen de permettre au canard cinglé de faire ce qu'il a toujours préféré, à savoir se livrer à toutes les excentricités possibles et imaginables, avec bruit, fracas, et aggressivité... Le Daffy de Clampett, qui rappelons-le avait créé le personnage, est donc un pourvoyeur de chaos, un marchand de destruction, et ce film ne nous propose pas autre chose.
A noter, une fois Tex Avery parti, son disciple et ancien animateur ne se prive pas de lui prendre son idée de faire jouer un strip-tease (probablement rotoscopé) à un animal, en l'occurrence Daffy Duck lui-même. Et Daffy e permet aussi e tailler un costard au fameux "quatrième mur", en s'emportant, la deuxième fois qu'il se retrouve face au canon d'un fusil: "mais non, enfin! pas deux fois dans le même dessin animé!"