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Jimmie Cooper (Ralph Graves) est un matamore, amateur de boxe, mais pas forcément avide de se battre. Mais son patron, apprenant qu'il est fan, lui demande de parler du noble art à sa fille... De fil en aiguille, Jimmie va se trouver embarqué dans un combat perdu d'avance...
La fin des années 20 montre une certaine mutation pour le studio de Sennett: car si Del Lord, Billy Bevan et d'autres continuaient à casser des voitures dans des comédies survoltées, il y avait aussi une production plus mesurée, notamment les films de Harry Langdon... Et ce type de film, sous la franche influence des courts métrages de Charley Chase selon toute vraisemblance.
Il y a beaucoup de Chase dans ce personnage un peu fort en gueule de grand escogriffe qui se dégonfle jusqu'à ce qu'il risque de perdre la face devant une jolie fille... Le match de boxe n'est pas franchement le plus intéressant des exercices du genre (et chacun sait qu'ils sont nombreux au cinéma), mais on appréciera le travail efficace du metteur en scène Lloyd Bacon, futur réalisateur économe à la Warner...
Deux mots pour finir: difficile de trouver des images pour ce film, la photo ci-dessus est une photo générique de Ralph Graves chez Sennett... Et sinon bien sûr, le titre est inspiré de He who gets slapped, de Victor Sjöström, paru l'année d'avant. Les inrigues n'ont pourtant rien à voir...