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Voici un cas épineux... Une comédie française de la fin des années 40, qui témoigne de l'intéret d'une troupe de café-théâtre (les Branquignols, donc) pour le cinéma absurde venu des Etats-Unis: clairement, le film Helzapoppin' de 1941, découvert à Paris dans les années qui ont suivi la libération, a bouleversé les comédiens avec sa structure de revue foutraque, entre comédie musicale et anthologie de sketches. Cela étant, le film Branquignol n'est pas, à proprement parler, une réussite...
Il y a une intrigue: le marquis de Pressaille (Jacques Emmanuel) veut annoncer ses fiançailles au cours d'un spectacle qui est organisé par sa famille, avec la troupe des Branquignols... C'est à peu près tout.
Occasionnellement, des acteurs extérieurs (Gabriello, Pauline Carton, et Julien Carette) viennent faire un tour pour pas grand chose... Le fait est que la troupe semble avoir une mission auto-infligée, celle de dynamiter les numéros qu'elle présente elle-même... Pourquoi pas? C'est à peu près le mode de fonctionnement des Marx, des Monty Python, et des films de Tex Avery...
Sauf que ces exemples, à des degrés divers, ont un atout: ils sont drôles. Pas ce film.
Et au passage, on n'y trouve pas Louis de Funès, compagnon de route occasionnel de Dhéry et de ses Branquignols. Ces derniers feront d'autres films, certains seront sympathiques (La Belle Américaine, Allez France), d'autres anecdotiques.