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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 10:31

Le troisième film de Mae West, dirigé par Wesley Ruggles, annonce fièrement: screenplay and dialogues by Mae West. Bon, tout est dit: à ce niveau de confiance entre une star et son studio, on devine que la Paramount qui était en perte de vitesse était reconnaissante à sa vedette de pulvériser les records du box-office. Donc le film est un véhicule à la gloire de la plantureuse diva, sa diction morne, sa lenteur calculée et ses répliques pas si à double sens que ça: quand elle parle de "se coucher", "tâter du muscle", "connaitre des hommes", il n'y a pas d'équivoque. Elle ne parle pas d'autre chose que de sexe de toute façon. Au-delà de ces réparties bien amenées, des scènes de procès qui sont amusantes, les déboires de cette artiste de cirque, chanteuse et dompteuse de lions en plus de dompter les hommes, ne sont pas à proprement parler très passionnantes, et la présence de Cary Grant en beau jeune homme tient plus de la curiosité historique qu'autre chose, la réalisation est sans aucun relief. Et puis... Quelle actrice médiocre: une deux expressions, tout au plus, et une forte envie, pour ma part, de lui filer des claques pour qu'elle se bouge un peu. Bref.

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Published by François Massarelli - dans Pre-code Cary Grant