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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 17:49

Ce film, le deuxième du nom, fait partie des balbutiements du long métrage, avec ses six bobines. On sent à la vision de ce sombre drame ce qui a pu influencer Griffith au moment de faire Intolerance: une utilisation efficace de l'espace et de la profondeur de champ, une certaine lisibilité tant au niveau de l'action que des personnages (Avec des codes vestimentaires en particulier), et un certain sens du raccourci spectaculaire. En prime, le metteur en scène y a probablement puisé la façon d'entremêler l'histoire et l'anecdote...

 

Les derniers jours de Pompei conte les aventures d'un groupe de personnages à la merci d'un fourbe Egyptien, Arbace, grand prêtre du temple d'Isis à Pompei, peu de temps avant l'éruption fatale. Parce qu'une femme qu'il aime a été séduite par le beau Glaucus, Arbace va user de stratagèmes et de ruses toutes plus méchantes les unes que les autres, et profiter honteusement de la faiblesse de Nidia, la belle esclave aveugle que Glaucus a sauvé, mais dont l'amour qu'elle a pour son nouveau maitre n'est pas payé de retour...

 

L'interprétation n'est pas encore à la hauteur, et si parfois le sens du détail pousse Caserini à des positions de caméra plus audacieuses (En se rapprochant un peu de l'action notamment), le découpage privilégie encore des "tableaux". Mais la façon dont l'intrigue avance et se déploie sur 90 minutes, et l'arrivée spectaculaire de deux "clous", les jeux du cirque d'une part et l'inévitable éruption du Vésuve d'autre part, méritent le coup d'oeil. Pour résumer, après tout, ce film porte en gemre , par le biais de l'admiration que portera le maitre David Wark Griffith pour ces premiers longs métrages Italiens (Quo vadis et Cabiria en plus de celui-ci), tout un pan glorieux de l'histoire du cinéma.

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Published by François Massarelli - dans Muet 1913 *