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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 11:42

En fait, les quatre films dont il va principalement être question ici sont les derniers survivants de l'oeuvre muette du metteur en scène. On a beaucoup de chance de les avoir, mais on ne peut pas se réjouir de la perte d'autres films, et non des moindres, apparemment... C'est la raison pour laquelle je mentionne aussi les autres.

 

   

Salvation hunters (1925)

La carrière de Sterberg commence avec un film que d'aucuns pourraient qualifier d'expérimental, voire d'amateur. Les "stars" en sont George K. Arthur et Georgia Hale (The gold rush), ce qui explique peut-être le soutien de Chaplin à un film qui très honnêtement ne le vaut pas. C'est par le biais de United Artists que le film est distribué nationalement. Statique, prétentieux, le film conte les "mésaventures" de marginaux dans une zone portuaire, et il faut souffir pour le voir... il faut bien commencer par quelque chose! le film permettra à Chaplin qui lui a vu plus que moi (Avec raison) dans le film de proposer une collaboration avec Sternberg...

 

The seagull  / Woman of the sea (Perdu) (1926)

Projeté une fois, jamais sorti, le film a -t-il déplu à son éminent producteur? Edna Purviance, tournant un film sans la direction de son mentor, a-t-elle déplu? Sterberg a-t-il déçu Chaplin? Le film a été détruit, devenant probablemnt un graal particulièrement important auprès de million de rêveurs...

 

The exquisite sinner(Perdu)  (1926)

Echoué à la MGM, Sternberg aurait fini seul un seul film, celui-ci... et encore, on parle de retakes effectuées par un tiers. en tout cas ce film d'aventures romantiques a déplu à la hiérarchie et entrainé le renvoi du metteur en scène de son film suivant, The masked bride...

 

Underworld  (1927)

C'est donc à la paramount que Sternberg va trouver un studio qui le laisse déployer sa vision. Il va aussi parfois être amené à travailler sur les films des autres: It, de Clarence Badger, par exemple, ou encore le montage de The honeymoon, deuxième partie de The wedding march...

L'invention du film de gangsters, lorsqu'un scénario échoue à la Paramount, et qu'en désespoir de cause le film est confié à un quasi-débutant qui décide de jeter toute notion de réalisme aux orties, de privilégier l'atmosphère, l'image, le style quoi! Enorme succès, largement mérité, ce film est non pas l'ancètre du film noir, il en est la naissance! Indispensable.

 

The last command(1928)

Jonas Sternberg, pas plus Von que moi, savait ce que le dégiusement, ou son équivalent l'uniforme, peuvent faire à un homme. Jannings, vedette Allemande du film de Murnau Le dernier des hommes, qui traitait précisément des effets de la perte d'un uniforme sur un vieil homme, le savait aussi. cette fable noire et souvent tragique est basée sur l'industrie de l'ilusion à Hollywood; un réalisateur voit arriver un jour sur son film un figurant qui n'est autre que l'homme qui l'a arrêté en Russie, en pleine révolution. L'un et l'autre ont aimé la mmême femme, et le réalisateur va se repaître de l'inversion des rôles: il est désormais en position de force. l'un des premiers films majeurs basé sur un flash-back, The last command est aussi un chef d'oeuvre tout court, absolument envoûtant.

 

The dragnet (perdu)(1928)

L'expérience de Underworld avait porté ses fruits, et un autre film de gangsters s'imposait. il parait qu'il était excellent...

 

The docks of New York(1928)

Dernier des films muets disponibles de Sternberg, Docks of New York fait partie de ces nombreux films passés inaperçus, justement parce qu'ils étaient muets, à l'époque ou on allait voir n'importe quoi du moment qu'on y parle. Et comme beaucoup de films de cette miraculeuse année, il est devenu un classique. A voir pour la poésie crapuleuse, peuplée et fêtarde, de ces bouges portuaires, pour l'éclosion d'une incroyable histoire d'amour entre un gros baraqué et une fragile petite dame suicidaire, et bien sur pour la science de l'image qui transforme, comme dans les autres muets de Sternberg, absolument tous les plans en des photographies sublimes.

 

The case of Lena Smith (perdu) (1929)

Encore un film qui a tout d'une grosse perte. régulièrement, des rumeurs font état de la découverte de fragments... peut-être qu'un jour...

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Published by François Massarelli - dans Muet Josef Von Sternberg