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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 08:30

The rink doit son titre, aussi direct et laconique que les autres films de la série Mutual, à la deuxième bobine située sur des pistes de patinage. pourtant, l'essentiel de la première partie concerne un restaurant ou Chaplin est garçon, une première moitié strictement burlesque dans laquelle l'employé brille par sa compétence à établir la note d'un client abruti par son repas, en comptant les taches sur sa cravate, son costume, et son oreille... Le burlesque gentiment grossier domine cette première partie, entrecoupée http://3.bp.blogspot.com/_MWWJg9f2FB0/TLm4DGYTm2I/AAAAAAAABWk/jY8uHFaLf2U/s200/charlot+the+rink.jpgde sections durant lesquelles Eric Campbell, client du restaurant, drague effrontément Edna Purviance à la patinoire... et c'est là qu'après son travail Chaplin se rend, et sort Edna d'un mauvais pas, c'est à dire des griffes de l'autre homme. Comme le héros se fait passer pour un comte, elle l'invite à une fête sur patins, ou il se rendra, ainsi qu'un certain nombre de personnes, dont Campbell, et sa femme (Interprétée sans aucune finesse, et sans retenue non plus, par Henry Bergman).

 

Ce final est dominé par les prouesses de Chaplin, véritablement impressionnant dans son numéro de patins à roulettes... on le reverra sur cet ustensile dans Modern times. ce qui reviendra aussi dans ce film, c'est le ballet des portes de restaurant qui est esquissé ici, dans la première partie. Mais The rink est asse mal fichu, tout entier axé sur son final spectaculaire, qui est une fois de plus centré sur une poursuite réglée comme une horloge, à patins... Un moment hilarant qui donne le sentiment d'avoir un peu sauvé le film, parfois redondant, aux parties pas toujours bien cousues l'une à l'autre. Il fallait sortir un film par mois, et Chaplin s'accomodait mal de cette pression. Qu'importe: il lui reste quatre films à tourner avant d'en finir avec son contrat Mutual, quatre chefs d'oeuvre.

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Published by François Massarelli - dans Charles Chaplin Muet