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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 10:25

Un Américain et une Française d'origine russe, mère célibataire d'une jeune fille, s'aiment avec passion pendant un séjour au Mont-Saint-Michel et sa "merveille". Ils décident de s'installer en Oklahoma, où l'amour va s'émousser, puis les quitter. La jeune femme retourne en France, le jeune homme retrouve une ancienne petite amie avec laquelle il se console, et pendant ce temps on assiste aux atermoiements d'un prêtre Catholique qui subit une crise de sa vocation.

On a suivi, avec passion parfois, Malick sur tous les terrains ou presque. J'admets une tendresse particulière pour Days of heaven, et The thin red line... J'ai été décontenancé mais fasciné par The tree of life, un film dont les images me poussent à y retourner... Mais là, franchement, je ne sais plus quoi en faire: To the wonder est un catalogue d'images magnifiques, inspirées, mais disjointes. L'intrigue ou ce qui en tient lieu ne nous viendra qu'après avoir lu les communiqués de presse, et cette double histoire de perte d'amour (La fin d'une passion amoureuse mal vécue par les protagonistes d'un côté, et la perte de la foi chez un prêtre catholique expatrié de l'autre) finit par nous sembler dérisoire. Premièrement, si le message est de se tourner vers la religion, de 'faire un avec Dieu avant d'espérer faire un avec l'autre', ce genre de fadaises sont on devrait s'être débarrassés depuis longtemps, alors ce sera sans moi. Et d'autre part, Malick ne se serait-il pas, pour une fois qu'il a précipité un film (Seulement deux ans, un record pour lui), laissé aller à s'auto-parodier?

Alors comme d'habitude, on va s'extasier devant le flux (non-) narratif soutenu par ces plans de gens en mouvement (Le plus souvent en travelling avant), on va admettre que Malick et ses techniciens ont un savoir-faire admirable en matière de coucher de soleil, et que le metteur en scène sait mettre ses acteurs et intervenants (Ici, beaucoup de gens locaux de l'Oklahoma, qui ne sont sans doute pas des acteurs professionnels) en confiance et obtenir d'eux un naturel qui fait souvent défaut... Mais cette histoire décousue et disons-le prétentieuse, on s'en fout!! Voilà.

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Published by François Massarelli - dans Terrence Malick On s'en fout