Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 07:44

Pas très loin de Mexico, une mission archéologique menée par le professeur Alfred

Stoner (James Robertson Justice) a exhumé d'une mystérieuse pyramide statuette du dieu Jaguar. Le professeur la montre à son ami le journaliste Terry (Steve Forrest) et la fille de son collaborateur, la jeune Juanita (Liliane Montevecchi). celle-ci est bouleversée, car... car quoi, au fait? Parce qu'à partir de là, soit de la cinquième minute, il n'y a plus rien à comprendre, si ce n'est des commentaires sentencieux, mystiques, mi-raisin, assénés sans l'ombre d'un soupçon de réflexion par l'un des pires acteurs de tous les temps, l'Anglais James Robertson-Justice, abonnés aux érudits pompeux et autres m. je-sais-tout. Ceci est le dernier film de Lewin, et... on comprend que personne n'ait voulu rien lui confier après, c'est triste mais c'est comme ça!

Il y avait des possibilités pourtant, le metteur en scène ayant tourné son film, partiellement, au Mexique, afin de rendre possible les mêmes juxtapositions que dans son Pandora and the flying Dutchman, entre les traces d'un monde ancien (dans Pandora c'était l'apparition dans tous les coins de statues méditerranéennes, ici ce sont les pyramides et statuettes Maya) et des personnages modernes. Le Cinémascope lui permettait de penser son film en peintre, mais il ne suffit pas d'aligner les images, il faut aussi leur donner une intrigue, et...

...et à tout prendre il aurait mieux valu qu'il n'y en ait pas. Cette histoire de réincarnation plaquée sur des décors étranges ("oh! Regardez! elle a peur des jaguars, c'est la preuve qu'elle est réincarnée!" "Mon dieu, professeur, mais vous avez raison") est révoltante de bêtise... Lewin aimait le surréalisme, mais là c''est à ses dépens. Quant aux acteurs, ils sont tous mauvais comme des cochons. La palme ne va même pas à James Machin-Bidule qui est pourtant d'une nullité crasse. Liliane Montevecchi, la Parisienne des ballets Roland Petit (vous l'avez forcément vue dans Moonfleet, où personne ne lui a demandé d'interpréter un texte), est terrifiante de médiocrité, sans parler du fait qu'un accent Français qu'elle ne fait aucun effort pour dissimuler, ça fait tache dans cette famille Mexicaine.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Albert Lewin
13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 09:09

Un film de Lewin ne ressemble pas à n'importe quel film de n'importe quel metteur en scène. Parfois, il faut le dire, pour le pire: Saadia et The living idol sont deux impressionnants navets dont on n'ose pas souvent s'approcher de peur d'être irradié... Pandora and the flying Dutchman est un film étrange, et il est parfois difficile de le prendre au sérieux. Mais reste qu'avant ces exercices de style en excentricité, le producteur-romancier-metteur en scène avait réalisé trois films authentiquement enthousiasmants, uniques et liés par un certain nombre de détails de mise en scène: présence de statues, objets divers et autres décorations internes aux plans, qui relaient la thématique et appuient la composition, le montage dans le but de faire du sens. Un sens qui ne sera parfois appréciable qu'au bout de quelques visions. Présence, aussi, de l'art, sous toutes ses formes mais en particulier la peinture: les trois films en noir et blanc ont d'ailleurs tous recours à une ou deux séquences en couleurs afin de présenter une oeuvre picturale; on se souvient bien sur du Portrait de Dorian Gray qui donne son titre au film... Et les trois films enfin ont un atout unique: George Sanders.

Ce dernier est, comme dans The moon and sixpence, le héros du film, mais il est ici un héros paradoxal, George Duroy, le Bel-Ami de Maupassant, qui débarque un peu naïf à paris, avant de se rendre compte qu'il est préférable de se fier à son allure avenante qu'à un quelconque talent pour réussir dans la vie: c'est donc par les femmes que l'ancien hussard va devenir quelqu'un. Trouvant refuge auprès de Madeleine Forestier (Ann Dvorak), l'épouse de son ami Charles, qui le fait entrer à la rédaction d'un magazine, et qui va d'ailleurs plus ou moins écrire ses articles à sa place, George maintient une relation ouverte avec une jeune veuve, Clotilde (Angela Lansbury), avant de commencer à s'intéresser à Suzanne (Susan Douglas), la fille de son patron, une jeunette de seize ans qui n'a d'yeux que pour lui. Mais il sait aussi que pour accéder à la fille, il lui faudra séduire la mère (Katherine Emery)! Georges a un ennemi, le parlementaire Laroche-Mathieu (Warren William), dont il aime se moquer, mais qui sera présent lors de sa perte...

Comme souvent chez Maupassant, et la présence de Sanders oblige, tous ces événements sordides forment en réalité une comédie, qui passe par l'ironie la plus noire. Et George Duroy partage bien des éléments avec Dorian Gray, le héros de Lewin dont il est le plus proche. la mise en scène se déroule de salon bourgeois en taverne, donnent bien l'idée des deux mondes dans lesquels évolue le personnage: près du peuple dont il ne fait pas partie mais dans lequel il se reconnaît ne serait-ce qu'inconsciemment, et dans cette bonne société qui l'accueille pour son talent en matière de répartie, et dont les femmes apprécient sa compagnie. Mais George Duroy est aussi le reflet d'une époque et de ses travers. L'intérêt pour Lewin n'est pas ici de dénoncer bien sur selon un prétendu code moral, mais plutôt de s'intéresser à un parcours: il l'avait fait pour un double de Gauguin comme pour Dorian Gray, et partout où il va, George sera souligné, complété par son environnement. La musique (Le surnom Bel-ami vient d'une chanson qui est souvent entonnée dans le décor, justement), la décoration sont un constant commentaire sur lui; on notera une petite statue de gargouille en particulier qui est parfois vue dans le champ et qui semble jouer le rôle du tableau de Dorian Gray dans le conte d'Oscar Wilde: rappeler la vraie nature de Duroy, tout en soulignat avec ironie la différence entre l'image de l'homme et son moi profond.

Et la pièce de résistance, le tableau de Max Ernst La tentation de St-Antoine (Glorieusement anachronique, qui ressemble à une version surréaliste de Jérome Bosch), de souligner justement la présence de multiples gargouilles... Le film s'organise d'ailleurs autour de cette oeuvre pendant toute une séquence: George Duroy et Madeleine son invités à une fête chez Walter, le patron du journal, dont l'épouse va dévoiler le tableau qu'elle vient d'acquérir, dont elle ne parvient pas à détacher les yeux. Comme dans les deux films précédents, Lewin choisit donc de placer un insert en couleurs, un seul plan cette fois contrairement à The moon and sixpence, et nous envoie en pleine figure le tableau étrange et si décalé, à l'époque de l'impressionnisme triomphant. A ce moment, le film se révèle à nous, derrière la distance de Sanders, le ton volontiers élégant, et la retenue de tout ce petit monde: burlesque, méchant, goguenard et grossier! Ce n'est plus qu'une question de jours avant que Bel-Ami ne soit rappelé à la réalité par un homme qu'on a cru faible, et qui va lui montrer qu'on ne marche pas impunément sur les autres.

Supérieurement interprété (Angela Lansbury, John Carradine, et surtout Ann Dvorak et Warren William en plus de George Sanders, ça fait beaucoup de cerises pour un seul gâteau, non?), à l'élégance vénéneuse, ce film est une plongée en plein dans l'imaginaire de Lewin bien pus que dans celui de Maupassant. Il a retenu du roman un mouvement d'ascension, et un contrepoint d'ironie de plus en plus méchante, qui font de ce film inclassable une expérience assez unique en son genre... Impatients s'abstenir, le film prend son temps. Si vous aimez les poursuites en voiture, passez votre chemin: ce film n'est pas pour vous, et... vous n'êtes pas pour lui.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Albert Lewin
23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 18:40

Un peintre peint un jeune homme... Le jeune homme est d'une grande beauté, et le portrait lui rend justice de façon spectaculaire. Il fait un voeu, celui d'échanger l'éternité de la beauté contenue dans le tableau contre la mortalité de son apparence... Et est exaucé. Très rapidement, cette vanité, cette obsession de perfection qui est la sienne, va pousser Dorian Gray au crime, noircissant un peu plus son âme chaque jour, ce que semble démentir en permanence la beauté préservée de ses traits. Mais le tableau, lui, devient un reflet de plus en plus repoussant de sa noirceur. Comment en préserver le secret, sinon en accomplissant d'autres crimes?

C'est inspiré par Faust (Dorian Gray ne semble pas vraiment vendre son âme au diable, mais plutôt au mal même) et par sa propre vie qu'Oscar Wilde avait écrit son unique roman, un chef d'oeuvre aux multiples facettes. L'adaptation par Lewin, cinéaste à l'esthétique unique, fonctionne autant en tant qu'adaptation qu'en tant qu'oeuvre personnelle, dans laquelle l'auteur a traduit en termes cinématographiques les obsessions et l'esprit de Wilde, ici plus sombre que cynique, même si son humour transparait, aussi bien dans l'esprit du roman que dans la mise en images hallucinantes de Lewin. Le choix des acteurs, la discipline imposée à tous (Lewin était dans les années 30 un protégé d'Irving Thalberg, et on sent ici une main de fer), qu'ils soient acteurs ou techniciens, la rigueur incroyable du cadre dans un film qui n'a pas un seul plan qui ne puisse être analysé durant des heures, tout contribue à la réussite.

La manipulation des uns par les autres, l'admiration mutuelle, la face cachée des amitiés masculines (L'homosexualité est ici aussi peu dite, et aussi évidente à débusquer que dans le roman), et surtout le rôle de l'art dans la vie, les thèmes sont légion. On saura gré à Lewin d'avoir respecté le choix de Wilde de ne jamais donner corps à l'activité criminelle de Gray, qui restera soumise à ce que chaque spectateur voudra y voir. Pour assister à la vie noire d'un homme qui a choisi de vivre en surface et de cacher son âme dans un grenier, on ne verra pas l'arrière-cour et c'est très bien. Cela renforce la conception inévitablement Victorienne d'une histoire qui vaut précisément pour ce qu'elle cache en permanence ce dont elle parle vraiment: un art dans lequel les Victoriens étaient passés maitre, mais aucun autant que Wilde lui-même. Lewin, lui emboîtant le pas, trouve des moyens incroyables dans la photographie (Il fait le choix d'inscrire son propos dans des plans assez longs, en utilisant aussi souvent que possible la profondeur de champ dans un décor d'une richesse et d'une complexité rares), le décor (Surchargé de sens, par toutes les statues, les tableaux qui sont bien présents devant nos yeux) et un jeu d'acteurs qu'il a voulu dépassionné, aussi froid et posé que possible.

Il a surtout ajouté à l'oeuvre de Wilde des pistes possibles d'explications, des éléments-prétextes qui rassurent le public, mais qui mis bout à bout, ne feront jamais totalement sens: regardez le décor, ce chat qui est si souvent présent, dont Lord Henry Wotton (Interprété par l'immense George Sanders) dit dès le départ qu'il pourrait bien exaucer le voeur de Dorian... Regardez l'importance de Wotton lui-même figure apparement diabolique qui finira par se désolidariser de celui qui s'est cru son élève. Voyez-le, dans une séquence en guise de fausse piste, attrapper un papillon comme on pourrait croire qu'il le fera de Dorian... Voyez la façon dont une publicité pour un opticien, représentant un oeil gigantesque, suit Dorian dans les rues ou il va accomplir peu à peu sa destinée de criminel... Voyez ces intérieurs inquiétants, chargés deleur bric-à-brac, cette accumulation d'objets qu'i vous posent un homme à cette ère de grande disparité sociale, et constatez que chez Dorian, pas un objet ne s'éloigne de la notion de crime, à commencer par ces étranges cubes à grosses lettres qui trahissent l'évolution de la mainmise de Dorian sur ses amis, voire ses victimes...

On n'a pas fini de le voir et de l'analyser celui-ci. Le chef d'oeuvre insolent d'Albert mewin est un diamant noir dans l'histoire pourtant si raisonnable de la Metro-Goldwyn-Mayer. Son message sur l'art, véritable culte de la beauté qu'un homme peut décider de garder pour lui afin de ne pas se révéler, mais qui finit par avoir votre peau, vibre encore grâce à cet étonnant choix, commun aux trois premiers films de Lewin de ne garder la couleur que pour les plans d'un tableau. The moon and sixpence, The picture of Dorian Gray et Bel-Ami en deviennent une vénéneuse trilogie, dont ceci est indubitablement le sommet.

The picture of Dorian Gray (Albert Lewin, 1945)
Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Albert Lewin
23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 17:02

Au moment d'entrer dans ce film, il convient d'abandonner une grande part de nos habitudes de spectateur tant il est difficile de considérer Pandora comme les films contemporains de sa sortie. de plus, le quatrième film d'Albert Lewin est le plus représentatif des six qu'il a réalisés, étonnants mélanges souvent admirables (The picture of Dorian Gray) mais parfois bien déroutants (Saadia) pour ne pas dire risibles (The living idol) de film sentimental ou d'aventures, de fantastique à tiroir, et d'imagerie surréaliste. Le metteur en scène est connu pour son oeuvre de producteur, aussi, et de fait, on a toujours l'impression avec lui de voir des films faits en marge: du système, de sa vraie carrière, des studios, même si trois d'entre eux ont été faits à la MGM, et surtout des genres établis et des sentiers battus. Tourné avec des capitaux Anglais, mais aussi l'appui de la MGM qui prêtait Ava Gardner à Lewin, tout en distribuant le film, Pandora est aussi le premier film complètement en couleurs du metteur en scène, qui avait jusqu'à présent inséré dans ses oeuvres en noir et blanc des séquences (The moon and sixpence) et des plans (The picture of Dorian Gray, The private affairs of Bel-Ami) en Technicolor, qui tous tournaient autour de la découverte par le spectateur d'un tableau ou groupe d'oeuvres, qui devaient nécessairement trancher sur le reste de l'oeuvre par le biais du soudain, et brutal, changement de couleurs. On retrouve dans Pandora cette notion d'une oeuvre picturale qui est au centre du film, ou en cristallise certains aspects, mais elle s'insère bien plus dans l'étrangeté globale de l'intrigue, d'une part, et Lewin bénéficie en plus du talent exceptionnel de Jack Cardiff dont le talent pour la couleur permet au metteur en scène de pouvoir avoir le sentiment constant d'évoluer dans des tableaux... Autre constante de l'oeuvre ici dûment respectée, un narrateur choisi parmi les protagonistes s'adresse directement à nous, et va nous diriger sur l'ensemble du film, nous offrant parfois une grille de lecture souvent un peu décalée. Après Herbert Marshall et George Sanders, c'est à un autre Anglais, Harold Warrender, que cette tâche incombe.

 

Des pêcheurs au large d'une petite plage méditerranéenne ont ramené deux cadavres, celui d'un homme et d'une femme enlacés. Geoffrey Fielding, un archéologue Britannique résidant dans les parages, qui admet avoir prévu cette macabre découverte, se souvient: la femme s'appelle Pandora (Ava Gardner), et elle est le centre d'une bande d'amis, mais elle est surtout la proie du désir de tous les hommes: un ami commun (Marius Göring) s'est suicidé lors d'une soirée un peu trop arrosée, après que Pandora ait résisté à ses avances. Elle est aussi aimée de Stephen, un pilote automobile obsédé par un record de vitesse. Mais elle attend mieux: jusqu'au jour ou elle a décidé d'aller, à la nage, rencontrer le mystérieux inconnu (James Mason) dont le yacht mouille à quelques mètres du rivage; lorsqu'elle se rend dans la cabine de l'homme, elle le trouve en pleine activité: il est justement en train de la peindre... Très vite, Fielding soupçonne Hendrik Van Der Zee, le très aimable mais aussi très secret inconnu, d'être le fameux "Hollandais Volant", cet homme qui selon la légende survit entre la vie et la mort depuis 400 ans pour expier le meurtre de son épouse, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée, ou remplacée par une femme qui daigne mourir pour lui...

 

Forcément, on reconnait les obsessions surréalistes, à travers cette histoire d'amour fou qui emporte tout sur son passage, à commencer par la logique. Et de fait, le film est entièrement soumis à cette lecture surréaliste du monde, aussi bien dans son intrigue que dans les efforts picturaux fascinants: on le voit dès le début, après que le prologue du film nous ait montré l'anecdote des marins: un plan de la plage montre un amas de filets dont émergent deux mains, qu'on croirait en bois, et qui sont toutes deux dirgées vers un livre ouvert... Hendrik Van Der Zee représente pour Pandora, fatiguée de n'éveiller le désir qu'à des hommes trop petits pour elle, un absolu qui justifiera tous les sacrifices, et elle ne s'encombrera de rien (Pas même de vêtements, d'ailleurs) le moment venu. L'oeuvre d'art qui est au centre du film, et qui en est la clé, semble être située à l'origine de toute cette histoire, tout en étant un aboutissement du film. D'ailleurs le tableau apparait dans deux scènes qui se font écho: la première rencontre entre Pandora et Hendrik, puis la dernière: les deux sont faites dans les mêmes circonstances, pandora arrivant nue sur le bateau, puis découvrant le tableau. La première se conclut par l'effacement des traits de la jeune femme du tableau, la deuxième par l'acceptation de son destin par la jeune femme qui a enfin compris qui elle était, et ce qu'elle venait faire là... Le retour à la réalité pour le spctaceteur s'effectue par le biais d'un plan de sablier qui éclate littéralement...

De plus, les anecdotes proches du rêve abondent: la mort d'un toreador qui est distrait parce qu'il vient de voir, dans le public, l'homme qu'il a tué la veille, ou encore les joyeux fêtards qui prolongent leur soirée arrosée avec jazz de circonstance (On est en plein à la fin des années 20) sur une plage au milieu de statues qui ont été repêchées et entreposées là, occasionnant des visions inattendues de musiciens qui jamment avec les statues... Le film joue beaucoup sur ces superpositions et collages inattendus, parfaitement dosés. Les interprêtes sont parfaits, James Mason en tête. Autant d'aspects qui facilitent l'adhésion pour le public, qui a d'ailleurs fait du film un véritable succès, le dernier de la carrière erratique de son réalisateur.

 

Pour finir, qu'il me soit permis une remarque très personnelle: ici, on tue un toreador, un petit plaisir qui ne se refuse pas tant ces petits êtres qui gesticulent en tenue ridicule devant les taureaux me semblent détestables...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Albert Lewin